Liste des
chansons
- Go Down (5:31)
- Dog Eat Dog (3:34)
- Let There Be Rock (6:06)
- Bad Boy Boogie (4:27)
- Problem Child (5:24)
- Overdose (6:09)
- Hell Ain't A Bad Place To Be (4:14)
- Whole Lotta Rosie (5:33)
Date de
sortie :
Line Up :
Ecriture des chansons :
Production :
Lieu D'enregistrement :
Label :
14 Octobre 1977
Bon Scott - Chant
Angus Young - Guitare Solo
Malcolm Young - Guitare Rythmique
Mark Evans - Basse
Phil Rudd - Batterie
A.Young / M.Young / B.Scott
Harry Vanda & Georges Young
Albert Studios, Sydney, Australie
Albert, Atlantic Records
Atlantic commençait à prendre AC/DC très au sérieux avec le lancement
mondial simultané pour leur quatrième album, honneur qui était réservé
aux plus grands groupes à l’époque... Aussi, les dates des sessions
d’enregistrements avaient même été casées très tôt dans l’emploi du
temps surchargé du groupe. Fidèle au dicton « pourquoi changer une
équipe qui gagne ? », George Young et Harry Vanda ont été encore une
fois de plus chargés de diriger les Boys aux Albert’s Studios de Sydney.
Le titre « Hey St Peter » sous le nom de Flash & The Pan venait
tout juste de cartonner en Angleterre et l’assurance grandissante que
prenaient Young & Vanda dans les studios, couplée à l’envie d’AC/DC
(auréolés d’une tournée réussie en Angleterre) de graver leur énergie
explosive sur un LP.
A la question de George qui demanda alors à Angus quel sorte d’album
comptaient t’ils faire, celui-ci répondit que ça serait « terrible » de
faire juste un album avec des tonnes de riffs de guitares ! Ainsi naquit
un album mythique au nom biblique: « LET THERE BE ROCK »
Si vous vous inquiétez à juste titre, et que vous pensez que le chanteur
est devenu un intellectuel perturbé dans ses paroles, rassurez-vous,
tout revient à la normale et aux doubles connotations avec « Crabsody in
blue » pour lequel vous êtes soit très jeune, soit prêtre ou avez de
gros problèmes cérébraux si vous ne comprenez pas le jeu du mot. Mais ce
petit interlude n’est qu’une reprise d’air avant la déferlante
Hard-Boogie « Hell ain’t a bad place to be ». Cette chanson est taillée
sur mesure pour titiller les fervents Chrétiens américains aux USA, qui y
verront, bien évidemment, une preuve évidente de la connexion entre
AC/DC et le diable pour un unique but : précipiter des millions de fans
dans la damnation et les pousser en enfer…
La sortie de « Let There Be Rock » fut suivie de près par le départ
inopiné du bassiste Mark Evans, bien qu’ayant le tempérament le plus
égal parmi tous les membres d’AC/DC, pour une incompatibilité d’humeur
chronique avec les frères Young. Cliff williams le remplaça sur le champ
pour la tournée qui suivit la sortie de l’album.
L’album rentra difficilement dans le Billboard Top 200 du marché US où
il fut accueilli mollement, cartonna par contre en Angleterre ou il fut
le 1er album d’AC/DC a rentrer dans les hit-parades et fit un flop
notoire sur le marché Australien avant que la légende le rattrape et le
fit devenir un des plus grand album de Rock !